Transmusicales 2009, samedi
le 9 décembre 2009, par
Visite en bord de mer, direction Cancale et St Malo pour resto fruits de mer, et bol d’air iodé, voire même bain d’eau de mer. Rafraichissant et contrasté après la soirée dans les halls sombres du parc expo.
De retour à Rennes pour un dîner-crèpes-cidre, ce qui nous permet de prendre la température du festival “Bars en trans” qui se déroule comme son nom l’indique dans des bars et des petites salles en ville. Beaucoup de monde, c’est un peu plus chaud qu’au Parc Expo, normal faut quand même de la volonté pour aller prendre le bus et payer les places, filtrage assuré. Mais globalement, même avec les djeuns avinés du centre ça se passe bien. Un taxi nous le confirme en nous disant qu’ils ont peu d’incidents lors des trans qui durent 3 jours, alors que pour la fête de la musique par exemple, ça craint suffisamment pour que certains d’entre eux ne travaillent pas ce jour là.
Tacos donc pour retourner au parc expo pour la plus grosse soirée. Pour se mettre en jambes, on passe tout de suite dans le grand hall 9, pour Japanese Popstars. Encore des Irlandais qui remixent version electro assez riche et tordent des morceaux de Beyonce, Groove Armada, Depeche Mode. Bien, même si j’ai trouvé qu’ils abusaient un peu des montées à la goa : passage calme qui est suivi d’un son qui monte progressivement (en hauteur et en intensité), accompagné (ou pas) d’un beat qui s’accélère aussi, pour terminer avec un gros son. Montées faites pour mettre la foule en transe. Personnellement j’aime assez mais trop souvent ça en devient prévisible et lassant.
Ensuite c’était au même endroit Mr Oizo. Un français qui fait de la techno minimaliste efficace avec des passages qui me faisaient penser à du Vitalic. Je trouve ça assez pauvre musicalement parlant, mais c’est entraînant et l’ambiance dans un Hall 9 blindé et survolté montrait bien qu’il touchait son public.
C’est Popof qui a pris la suite, pour rester dans la tech minimale. En revanche, j’ai trouvé ça plus inventif et novateur. C’est un tortionnaire de sons entêtants (ou peut-être lassants selon la compréhension qu’on peut en avoir). Par exemple il a eu un passage ou le rythme d’un sample est accélérée et diminuée en sortant du beat. Ce qui fait quelque chose qui tasse l’entrain, et puis quand le sample résonne avec le beat ça pousse très fort un peu comme une montée à la goa mais plus subtile. Autre passage de son mix où cette fois-ci c’est la fréquence du sample qui était augmentée progressivement en modifiant aussi l’enveloppe du son, sauf qu’il en a usé un peu longtemps.
Pendant ce temps jouaient aussi BLK JKS (prononcer black jacks) groupe d’Afrique du Sud electro-rock à la TV on the Radio. Selon Carole toujours c’était bien.
Un petit tour pour aller voir The Politics, groupe danois un peu rap-rock-trash, entre du Beastie Boys, Nirvana, Pixies (sur la fin), Freestylers et flirtant de temps avec du rock FM, mais sympa.
Ensuite, nous sommes rentrés ; un peu tôt donc, petit regret de n’avoir pas vu Danton Eeprom un français dont on entend pas mal parler en ce moment, et The Very Best (Malawi, France, Suède) dont plusieurs chroniqueurs de Ouest France ont dit qu’ils avaient fait un bon concert. Je les avais entendu sur Nova plusieurs fois, c’est une sorte de musique electro-afro festive. Demain, retour à la vraie vie.